Orient Express x Musée Des Arts Décoratifs, le temps et l’espace

juillet 2025

1925–2025 : Cent ans d’Art déco

Orient Express est un mythe. Un nom qui convoque un imaginaire fécond, riche d’aventures, de raffinement, de mystère. Ce mythe est le fruit d’une conception totale, où l’excellence ne se négocie pas. 

Porté par Sébastien Bazin, Président-directeur général d’Accor, Orient Express est partenaire privilégié de l’événement célébrant le centenaire de l’Exposition des arts décoratifs et industriels modernes qui s’est tenue à Paris en 1925. 

En 2025, du 2 octobre 2025 au 26 avril 2026, alors que le Musée des Arts Décoratifs célèbre le centenaire de l’Exposition internationale des Arts Décoratifs, Orient Express renaît dans la même exigence de précision et de sens  guidée par la vision de l’architecte Maxime d’Angeac, Directeur Artistique d’Orient Express. 

Sous la Nef du Musée des Arts décoratifs, seront présentées pour la première fois des pièces d’archives inédites des trains historiques et des éléments du futur train Orient Express. Une scénographie qui relie l’audace moderniste de 1925 à la réinvention actuelle du voyage de luxe.

L’esprit de 1925 : le voyage au cœur d’un style

L’Exposition de 1925 voit l’éclosion d’un modernisme esthétique. Le monde entier se presse à Paris pour découvrir cette alliance unique entre virtuosité technique, progrès industriel et créativité. Et c’est exactement ce que l’Orient Express offrait aussi : un univers d’innovations en mouvement où la perfection du geste et la science du détail participent d’une expérience esthétique totale. Orient Express s’est d’ailleurs imposé comme un ambassadeur des métiers d’art, du goût et du génie français, porté par des créateurs visionnaires tels que René Prou.

 

Dans l’héritage des grands ensembliers

En 1925, La France affirme son excellence grâce à la présentation d’ensembles décoratifs complets réalisés par les “grands ensembliers” de l’époque tels que Jacques-Émile Ruhlmann, Jean Dunand, René Prou, Pierre Chareau… Leur vision : harmoniser mobilier, textiles, luminaires, arts de la table et aménagement intérieur, façonnant ainsi l’expérience sensorielle globale d’un espace. Cette vision fût appliquée au nouveau monde du voyage. Le paquebot le Normandie et l’Orient Express d’alors en sont les symboles. Ces noms éveillent un imaginaire collectif, car ils contenaient un univers de raffinements pour explorer le monde.  

 

2025 perpétuer l’impératif d’excellence

Avec la renaissance du train Orient Express, Maxime d’Angeac poursuit ce souci d’offrir aux passagers une expérience complète. Fidèle à l’héritage tout en réinventant les codes contemporains du luxe, sa conception intègre des principes comme la sobriété énergétique, la durabilité, la sécurité, sans rien céder à l’élégance, au confort ni aux sensations. Il ne réinterprète pas le passé, mais en prolonge l’esprit. Radical dans sa précision, total dans sa conception, il se pose en chef d’orchestre des meilleurs savoir-faire et artisans d’art français.

 

Une virtualité contemporaine

L’exposition s’ouvre de façon spectaculaire sur le mythique Orient Express, véritable joyau du luxe et de l’innovation. Une cabine de l’ancien train Étoile du Nord ainsi que trois maquettes du futur Orient Express, investissent la nef du musée. Une invitation à explorer un univers où l’art, la beauté et le rêve s’inventent au présent comme en 1925. Le public peut saisir à quel point ce train est une œuvre d’ingénierie, un projet industriel exceptionnel, un manifeste pour le savoir-faire français. Exactement comme à l’époque, il aura fallu réunir les plus grands maîtres d’art : brodeurs, sculpteurs, horlogers, dinandiers, verriers, ébénistes, ingénieurs… Chaque élément est développé sur mesure, chaque objet a sa raison d’être.

L’esthétique de l’épure

Ici, le luxe ne s’affiche pas. Il se devine dans les matières et la justesse des détails. L’espace est sculpté pour l’œil et pour le corps. Le design cherche les points de fuite pour augmenter la sensation d’espace. Les perspectives emmènent le regard le plus loin possible. Le mobilier escamotable, les plinthes en retrait, les dressings intégrés, tout répond à une quête d’équilibre entre beauté, usage, confort et innovation. L’exposition offre aux visiteurs l’opportunité d’une interrogation sur ce qu’est devenu le luxe : une immersion intime dans un espace où la cohérence, l’équilibre et la précision dominent, loin de toute forme d’excès ou d’ostentation. 

 

Confort, excellence, innovation : une certaine idée du voyage

Le projet engage aussi une réflexion sur ce qu’est le voyage aujourd’hui : une façon de réapprendre le temps, d’habiter l’espace, d’éprouver le silence. À rebours de l’instantané, il invite à la lenteur, à la maîtrise, à la contemplation. Il retrouve en cela la philosophie de 1925 : celle de l’élégance utile, de la grâce de l’instant.  Ce train est un hommage à la main, à l’œil, à l’esprit, à tout ce qui exige du temps. Une destination en soi, un monde à part.

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