L’architecte français signe le design du futur train Orient Express présenté en octobre à Paris et au prochain Design Miami

High Life : Plutôt train ou avion ?

Maxime d’Angeac : Sans aucun doute le train.

HL : Le voyage qui a marqué votre vie ?

M.d’A. : En 1981, mon voyage depuis Bénarès (aussi appelée Varanasi), la capitale spirituelle de l’Inde, jusqu’à Bombay, à bord d’un train tout en bois. Un voyage fascinant qui m’a conduit pendant 4 mois à travers le pays, fait visiter le Cachemire et Srinagar, la Venise de l’Inde.

HL : Un son du voyage que vous aimez ?

M.d’A. : Le bruit des freins à l’arrivée en gare.

HL : Ce que vous détestez le plus quand vous voyagez ?

M.d’A. : Les gens bavards.

HL : Vous devez composer le wagon de vos rêves. Quelles sont les 4 personnalités que vous inviteriez à bord ?

M.d’A. : Les écrivains Joseph Kessel et Blaise Cendrars, l’auteur de bandes-dessinées Hugo Pratt et ma compagne, Macha Kontchakova.

HL : Que vous raconteriez-vous ?

M.d’A. : Des histoires de voyage.

HL : La musique qui vous accompagne lorsque vous voyagez ?

M.d’A. : Mes goûts sont éclectiques. Bach serait sûrement du voyage. Du jazz aussi, de la musique soul avec Donni Hataway, du funk avec Earth With and Fire. Barry White pour la nuit. Et du piano avec Michael Nyman, le compositeur de La leçon de piano.

HL : S’il ne fallait emporter qu’un objet en voyage, lequel serait-il ?

M.d’A. : Un livre. Copieux. Qui m’accompagne sur la route du voyage. Un titre que j’aurais décidé au dernier moment. En fonction de la destination.

HL : Le voyage en 2400, comment l’imaginez-vous ?

M.d’A. : Avec moins de vaches dans les champs, et une partie de rêverie préservée.

HL : Votre dernier voyage vous emportera où ?

M.d’A. : Au Styx, l’un des fleuves des Enfers dans la mythologie grecque.